#03 – Correspondance de poilus 1914-1918 : Louis LAHOREAU
#03 – Correspondance de poilus 1914-1918 : Louis LAHOREAU
Retrouvez le quotidien de Louis LAHOREAU raconté sur un blog qui lui est entièrement dédié : Un-poilu-sans-histoire.over-blog.com
L’itinéraire d’un poilu sans histoire, Louis LAHOREAU, artilleur à la 24è batterie du 3è Rég. d’Art. à Pied puis à la 62è Bat du 7è RAP, originaire de Poncé sur le Loir dans le département de la Sarthe, sa vie quotidienne au front et à l’arrière et celle de sa famille au travers de sa correspondance et de quelques photos et documents.
Vous voulez en savoir un peu plus sur ce blog et son auteur, lisez les articles de presse qui suivent :
Article lecourrier-lecho.fr du 6 novembre 2014
Article ouest-france.fr du 11 novembre 2014
Extrait d’une conversation entre Jean-Louis Letellier, auteur de ce blog, et Sylvie Leveau pour Généalogie-Sarthe.com (mardi 27 juin 2017) :
Comment me sont parvenues toutes ces lettres ?
Bien que je n’y aie plus de famille proche, je retourne régulièrement dans la moyenne vallée du Loir où vécurent mes ancêtres maternels. Ce pèlerinage que j’ai maintes fois imposé à ma femme et à mes filles réveillait les souvenirs émus que je garde des vacances que j’ai passées à Poncé sur le Loir chez mon grand-père Louis LAHOREAU.
Au début des années 80, je rends visite à une connaissance à Ruillé sur le Loir. Elle est la nièce de la seconde épouse de mon grand-père. Avant même de me faire entrer, son mari escalade l’échelle de meunier qui conduit au grenier du logis de sa ferme et en redescend aussitôt avec, sous le bras, une boîte à couture en métal contenant de vieux papiers. « Il y a quelques années, lorsqu’on a vidé la maison de ton grand-père avant qu’elle ne fût vendue, me dit-il, j’ai récupéré ces lettres de famille que je n’ai pu me résoudre à voir partir en fumée. Je m’étais promis de te les remettre quand tu viendrais. Voilà qui est fait. » Je remerciai mon hôte et je rangeai la boîte dans mon coffre de voiture avant d’aller déguster le dernier cru de Jasnières qu’avait produit ce parent très éloigné.
Quelques mois plus tard, l’inventaire du contenu de la fameuse boîte me révéla, parmi de vieilles photos de famille et des dizaines de cartes postales anciennes, la correspondance que mon grand-père adressa à sa femme tout au long de la première guerre mondiale. Me plongeant dans la lecture des quelque neuf cents courriers, j’allais découvrir comment un couple de Français comme tant d’autres avait vécu, jour après jour, cette période de notre histoire et j’allais appréhender un peu plus l’ampleur du drame qui touchait toutes les familles. La célébration du Centenaire de cette tragédie que fut la guerre 1914-1918 me donne l’occasion de transmettre à ses arrière-arrière-petits-enfants le témoignage d’un poilu ordinaire sans histoire mais pas anonyme.
Merci pour l’ajout du lien.
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